CONDITION ANIMALE animaux |
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| THYLACINE (peut etre étein ) | |
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naturalys Admin
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| Sujet: THYLACINE (peut etre étein ) Ven 10 Oct - 20:43 | |
| Le thylacine, appelé également loup marsupial, loup de Tasmanie ou encore tigre de Tasmanie[N 1], était un mammifère marsupial carnivore de la taille d’un loup, au pelage tigré. Depuis 1936, l’espèce est considérée comme éteinte. Son nom scientifique est Thylacinus cynocephalus, de la famille des thylacinidés. Il était la dernière espèce survivante de son genre mais on a trouvé de nombreux fossiles d’espèces voisines dont les plus anciens remontent au début du Miocène. L’animal apparenté le plus proche encore en vie est le diable de Tasmanie. Il était largement répandu en Australie et en Nouvelle-Guinée il y a plusieurs milliers d’années, mais des bouleversements réduisirent son habitat à la Tasmanie au sud-est de l’Australie, notamment l’introduction du dingo vers le 3e millénaire av. J.-C.. On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d’abattage mais il y eut aussi l’introduction des chiens et l’enracinement des colons dans son milieu naturel. Le thylacine se nourrissait de toutes espèces d’animaux, notamment de kangourous, de wallabies et d’oiseaux nichant à terre. Il était plutôt nocturne ou semi-nocturne, se déplaçait lentement et était maladroit dans ses mouvements. Il chassait généralement seul. Les scientifiques font remonter l’apparition du tigre de Tasmanie à environ quatre millions d’années. Les autres espèces de la famille des Thylacinidae remontent au début du Miocène, il y a vingt-trois millions d’années. Depuis le début des années 1990, au moins sept espèces fossiles ont été découvertes dans le site fossilifère de Riversleigh qui appartient au Parc national Boodjamulla dans le nord-ouest du Queensland. Le Thylacine de Dickson (Nimbacinus dicksoni) est la plus ancienne des sept espèces fossiles découvertes, datant de 23 millions d’années. Ce thylacinidé était beaucoup plus petit que ses plus récents cousins. La plus grande espèce, le Thylacine puissant (Thylacinus potens) qui avait la taille d’un loup, était la seule espèce à survivre à la fin du Miocène. À la fin du Pléistocène et au début de l’Holocène, le thylacine contemporain vivait (mais jamais en grand nombre) dans toute l’Australie et la Nouvelle-Guinée. Les crânes du thylacine (à gauche, en rouge) et du loup (Canis lupus) (à droite, en vert), sont presque identiques bien que les espèces ne soient pas liées. Les études montrent que la forme du crâne du renard roux (Vulpes vulpes) est encore plus proche de celle du thylacine.Exemple d’évolution convergente, le thylacine montrait de nombreuses similitudes avec les membres de la famille des canidés vivant dans l’hémisphère Nord : dents, mâchoires puissantes, talons décollés fortement du sol et même forme générale du corps. Puisque le thylacine occupait la même niche écologique en Australie que le loup ailleurs, il a développé un grand nombre de caractéristiques communes avec ce dernier. Malgré cela, le thylacine n’est pas apparenté aux prédateurs de l’hémisphère Nord, son plus proche parent vivant étant le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii). Des études phylogénétiques pratiquées sur l'ADN mitochondrial de spécimens de thylacine ont démontré en 1989 sa parenté avec les marsupiaux carnivores australiens. DECOUVERTES ET TAXONOMIE Dessin original du XIXe siècle représentant un thylacine. Le dessin n’est pas anatomiquement correct.Les Aborigènes australiens connaissaient le thylacine. De nombreuses gravures et peintures rupestres de l’animal ont été découvertes dont certaines remontant au moins à mille ans avant notre ère[8]. On peut voir des pétroglyphes de tigres de Tasmanie sur la presqu’île de Burrup dans le nord de l’Australie occidentale. Lors de l’arrivée des premiers explorateurs, l’animal était déjà rare en Tasmanie. Les Européens l’ont peut-être rencontré dès 1642 lorsqu’Abel Tasman est arrivé en Tasmanie. Lorsqu’il mit pied à terre, il signala avoir vu sur le rivage les traces de « bêtes sauvages ayant des griffes comme un Tygre ». Nicolas Thomas Marion-Dufresne, en arrivant en Tasmanie à bord du Mascarin en 1772, signala avoir vu un « chat-tigre » mais on ne peut garantir qu’il s’agisse d’un thylacine car il y parle aussi du Chat marsupial à queue tachetée (Dasyurus maculatus). La première rencontre avérée d’un tigre de Tasmanie a été faite par des explorateurs français, le 13 mai 1792, comme l’a noté le naturaliste Jacques Labillardière dans son journal de l’expédition dirigée par Antoine Bruny d'Entrecasteaux. Cependant, ce n’est qu’en 1805 que William Paterson, le vice-gouverneur de Tasmanie, envoya une description détaillée pour publication dans la Sydney Gazette et le New South Wales Advertiser. La première description scientifique détaillée du thylacine a été rédigée par l’adjoint du géomètre en chef de la Tasmanie, George Harris en 1808, cinq ans après l’implantation de la première colonie sur l’île. Harris avait classé le thylacine dans le genre Didelphis créé par Linné pour les opossums américains, le décrivant comme Didelphis cynocephala, l’« opossum à tête de chien ». La reconnaissance du fait que les marsupiaux australiens étaient fondamentalement différents des genres de mammifères connus a conduit à la création du système de classification moderne. En 1796, Geoffroy Saint-Hilaire a créé le genre Dasyurus dans lequel il a placé ce thylacine en 1810, sous le nom de Dasyurus cynocephalus. Pour résoudre le problème de mélange de grec et de latin dans le nom de l’espèce, ce dernier a été modifié en « cynocephalus ». En 1824, il a été classé dans son propre genre dédié, Thylacinus, par Temminck. Le nom vernaculaire découle directement du nom de genre, lui même d’origine grecque θύλακος (thylakos), signifiant sac ou valise diplomatique. DESCRIPTION: Les descriptions du loup de Tasmanie sont assez variables, fondées uniquement sur les spécimens conservés, les témoignages écrits, les peaux et les squelettes restants, les photographies et les films noir et blanc de l’animal en captivité et les histoires locales. L’étude du squelette du thylacine suggère que l’animal comptait plus sur son endurance que sur sa pointe de vitesse pour la chasse.Le loup de Tasmanie ressemblait à un grand chien, au poil court avec une longue queue raide et soyeuse tendue dans le prolongement du corps comme celle des kangourous. De nombreux colons européens l’ont comparé à la hyène, en raison de sa posture inhabituelle et de son attitude générale. Son pelage jaune-brun portait 13 à 21 bandes sombres bien distinctes sur le dos, la croupe et la base de la queue, qui ont valu à l’animal son surnom de « tigre de Tasmanie ». Les rayures étaient plus marquées chez les jeunes spécimens, pâlissant au fur et à mesure que l’animal vieillissait. L’une des bandes s’étendait jusqu’à la face externe de la cuisse. Son pelage était serré et doux, d’environ 15 mm de long, les jeunes avaient une touffe de poils à l’extrémité de la queue. Les oreilles, arrondies et dressées, mesuraient environ 8 cm de long et étaient couvertes d’une courte fourrure. Le pelage avait une coloration variant du beige clair au marron foncé, le ventre étant de couleur crème. L’ouverture de mâchoire du loup de Tasmanie était beaucoup plus importante que celle des carnivores placentaires. Ce type d’ouverture était utilisé comme signe de défense lorsque l’animal se sentait menacé, attitude analogue à celle du diable de Tasmanie.Les thylacines adultes mesuraient entre 100 et 180 cm de longueur, y compris la queue d’environ 50 à 65 cm[17]. Le plus grand spécimen jamais mesuré faisait 290 cm du nez à l’extrémité de la queue[16]. Ils mesuraient environ 60 cm au garrot et pesaient de 20 à 30 kg. Il existait un faible dimorphisme sexuel, les mâles étant en moyenne plus gros que les femelles. La femelle avait une poche marsupiale avec quatre mamelles, mais contrairement à de nombreux autres marsupiaux, la poche s’ouvrait vers l’arrière de son corps. Les mâles possédaient une poche scrotale, fait unique en son genre chez les marsupiaux australiens dans laquelle ils pouvaient rentrer leur scrotum. Le loup de Tasmanie était en mesure d’ouvrir ses mâchoires jusqu’à 120 degrés, valeur inhabituelle chez les autres carnivores. On peut l’observer sur une courte séquence de film réalisé par David Fleay en 1933 sur un thylacine en captivité. Les mâchoires, puissantes, avaient une forte musculature et possédaient 46 dents. Sa denture est particulière, parmi celle des marsupiaux car elle possède que sept prémolaire-molaires par coté au lieu de huit, à comparé à celles des canidés qui possèdent respectivement 6 et 7 molaires-prémolaires supérieurs et inférieurs. Ses empreintes étaient facilement reconnaissables, différentes de celles des autres animaux autochtones ou introduits comme renards, chats, chiens, wombats ou diables de Tasmanie. Les thylacines avaient un très grand coussinet plantaire avec quatre doigts (aux pattes postérieures (hindfoot), cinq aux pattes antérieures (forefoot)) placés presque en ligne droite. Les griffes étaient non rétractables. Les empreintes du tigre de Tasmanie sont caractéristiques de l’animal et facilement recconnaissables.Les premières études scientifiques sur l’animal donnaient à penser qu’il possédait un odorat puissant, ce qui lui aurait permis de suivre facilement ses proies[20] mais l’analyse de la structure de son cerveau a révélé que ses bulbes olfactifs n’étaient pas bien développés. Toutefois, il disposait d’une bonne vue et d’une ouïe excellente pour s’adonner à la chasse. Certains observateurs l’ont décrit comme ayant une forte odeur distinctive, d’autres une odeur animale légère, agréable, et certains pas d’odeur du tout. Il est possible que le loup de Tasmanie, à l’instar de son cousin, le diable de Tasmanie, ne dégageait une odeur que lorsqu’il se sentait menacé. Sa démarche paraissait un peu raide et maladroite, ce qui le rendait incapable de courir à grande vitesse. Il pouvait également effectuer des bonds, de la même façon qu’un kangourou - ce qui a été vu à plusieurs reprises chez des spécimens en captivité. Guiler pense que ce type de déplacement rapide n’était utilisé par l’animal que lorsqu’il se sentait en danger. L’animal était également en mesure de se tenir en équilibre sur ses pattes postérieures pendant de courtes périodes. Bien qu’il n’y ait pas d’enregistrement des cris du thylacine, des observateurs de l’animal dans la nature et en captivité ont noté qu’il émettait des grognements et des sifflements lorsqu’il se sentait agressé, souvent accompagnés par un écartement menaçant des mâchoires. Au cours de la chasse, il émettait une série de petits sons gutturaux rapides et répétés, des sortes d’aboiements, qui devaient probablement servir pour la communication entre les membres de la famille Il avait aussi un long cri gémissant probablement utilisé pour l’identification à distance et un faible bruit de reniflement utilisé pour la communication rapprochée entre les membres de la famille. | |
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| Sujet: THYLACINE (suite) Ven 10 Oct - 20:44 | |
| MODE DE VIE Thylacine au musée national de la science (Ueno) au Japon.On sait peu de choses sur le comportement ou l’habitat du thylacine. Quelques observations ont été réalisées sur l’animal en captivité, mais elles sont limitées, difficilement extrapolables à son comportement dans la nature. La plupart des observations ont été faites durant la journée alors que le thylacine était un animal nocturne. Elles datent du XXe siècle et sont certainement biaisées car l’espèce était très stressée par les conditions de vie qui lui étaient faites et qui allaient bientôt conduire à son extinction. Certaines caractéristiques comportementales ont été déduites à partir du comportement de son proche parent, le diable de Tasmanie.
Sur le continent australien, le thylacine préférait probablement vivre dans les forêts sèches d’eucalyptus, les zones humides et les prairies. Les peintures rupestres aborigènes montrent que le thylacine a vécu dans toute l’Australie et en Nouvelle-Guinée. Une preuve de l’existence de l’animal en Australie vient d’une carcasse desséchée découverte dans une grotte dans la plaine de Nullarbor en Australie occidentale en 1990. La datation au carbone 14 a révélé qu’elle avait environ 3 300 ans.
Il semble que le thylacine préférait vivre dans les forêts et les landes littorales. Son pelage rayé lui aurait fourni un bon camouflage en forêt mais il peut avoir aussi servi à des fins d’identification.En Tasmanie, il préférait les zones boisées clairsemées, sur les côtes ou à l’intérieur du pays, c’est à dire les endroits les plus recherchés par les colons britanniques à la recherche de zones de pâturage pour leur bétail. L’animal avait un territoire de chasse allant de 40 à 80 km² mais on a observé sur un même territoire des groupes trop nombreux pour être tous de la même famille.
Le thylacine chassait la nuit ou au crépuscule, se reposant le jour dans une petite grotte ou le creux d’un tronc d’arbre, sur un nid de brindilles, d’écorces ou de fougères. Il avait tendance à se replier dans les collines et les forêts pour se reposer dans la journée et à chasser la nuit dans des prairies. Les premiers observateurs ont noté que l’animal était généralement timide et secret, effrayé par la présence de l’homme et évitant son contact, même si, parfois, il a montré quelques traits de curiosité à son égard.
On a des preuves qu’il se reproduisait tout au long de l’année (découverte de petits dans la poche marsupiale toute l’année), bien que le pic de la saison de reproduction se soit situé en hiver et au printemps. Il y avait jusqu’à quatre jeunes par portée (généralement deux ou trois), que la mère transportait dans sa poche marsupiale pendant trois mois au maximum puis protégeait jusqu’à ce qu’ils aient au moins la moitié de leur taille d’adulte. Au départ, les jeunes étaient sans poils et aveugles, mais ils avaient les yeux ouverts et étaient couverts de poils au moment où ils quittaient la poche. Après leur sortie de la poche marsupiale et jusqu’à ce qu’ils soient aptes à aider leurs parents à la chasse, les jeunes restaient dans leur tanière pendant que la mère chassait[29]. En captivité, on n’a pu élever et faire reproduire qu’une seule fois avec succès le thylacine, au zoo de Melbourne en 1899.
On estime que son espérance de vie dans la nature était de 5 à 7 ans, bien que des spécimens aient survécu en captivité jusqu’à 9 ans.
ALIMENTATION: Le thylacine était exclusivement carnivore. Son estomac musclé avait la capacité de se distendre pour permettre à l’animal de manger de grandes quantités de nourriture quand il en avait la possibilité, probablement une adaptation pour compenser les longues périodes au cours desquelles la chasse était infructueuse et la nourriture rare. L’analyse de sa trame osseuse et son observation en captivité donnent à penser qu’il repérait d’abord sa future proie et la poursuivait jusqu’à épuisement. Certaines études concluent que l’animal pouvait chasser en petits groupes familiaux, avec un groupe principal rabattant les proies vers un individu qui attendait en embuscade. Des trappeurs ont rapporté qu’il chassait en embuscade.
Parmi ses proies, on trouvait des kangourous, des wallabies, des wombats, des oiseaux et des petits animaux comme des potoroos et des possums. Une de ses proies favorites semble avoir été l’émeu de Tasmanie autrefois très courant dans la région. L’émeu était un grand oiseau qui partageait son habitat avec le thylacine et a été chassé par les Européens jusqu’à son extinction vers 1850, ce qui coïncide peut-être avec le déclin du nombre de tigres de Tasmanie. On a d’ailleurs signalé que dingos et renards pouvaient aller à la chasse à l’émeu sur le continent. Tout au long du XXe siècle, on a souvent décrit le thylacine comme un animal assoiffé de sang, mais peu de documents sérieux rapportent de tels faits ; l’origine de cette légende semble en réalité se trouver dans un récit de seconde main. Les premiers colons européens croyaient que l’animal se nourrissait de moutons et de volaille[N 4]. En captivité, ils étaient nourris avec une grande variété de viandes, comme des lapins et des wallabies morts ainsi que du bœuf, du mouton, de la volaille et, occasionnellement, du cheval.
DISPARITION:
Des doutes existent quant au rôle exact du dingo dans cette disparition car les deux espèces n’auraient pas toujours été en concurrence directe. Le dingo est un prédateur essentiellement diurne, alors qu’on estime que le thylacine chassait surtout la nuit. En outre, le thylacine était plus puissant que le dingo, ce qui lui aurait donné l’avantage dans des confrontations.
Des peintures rupestres du parc national de Kakadu montrent clairement que les thylacines ont été chassés dans la région dès l’arrivée de l’homme et on croit que les dingos et les thylacines se nourrissaient du même type de proie. Leurs territoires de chasse se chevauchaient manifestement : on a trouvé des fossiles de thylacines à proximité de ceux de dingos. Mais l’adoption du dingo comme compagnon de chasse par les Aborigènes aurait mis les thylacines sous une pression accrue.
Bien que disparus depuis longtemps du continent australien au moment où les colons européens sont arrivés, les thylacines ont survécu jusque dans les années 1930 en Tasmanie. Au début de la colonisation européenne, on les trouvait surtout dans les régions du nord de l’État. Mais s’ils ont rarement été aperçus, ils ont été lentement crédités de nombreuses attaques sur les moutons, ce qui a conduit à la création de primes d’abattage pour contrôler leur nombre. La société Van Diemen’s Land Company a ainsi offert des primes dès 1830 et, entre 1888 et 1909, le gouvernement de Tasmanie payait une livre par tête d’animal abattu (10 shillings pour un jeune). Il fut ainsi versé 2 184 primes, mais on estime que de nombreux thylacines ont été tués sans qu’une prime ne soit versée. Dans l’opinion publique, sa disparition est attribuée aux inlassables efforts déployés par les agriculteurs et les chasseurs de primes. Toutefois, il est probable que plusieurs facteurs aient conduit à son déclin et son extinction : la concurrence avec les chiens sauvages (introduits par les colons), la destruction de son habitat, la raréfaction concomitante de ses proies et une maladie analogue à la maladie de Carré qui a tué de nombreux spécimens en captivité à l’époque.
Quelle que soit la raison de leur diminution, les spécimens étaient devenus très rares dans la nature à la fin des années 1920. Il y a eu plusieurs efforts pour sauver l’espèce de l’extinction. Des documents du comité de gestion du cap Wilson datant de 1908 comportaient des recommandations pour réintroduire des thylacines dans plusieurs lieux appropriés du Victoria, sur le continent. En 1928, le Comité consultatif pour la protection de la faune originaire de la Tasmanie avait recommandé la création d’une réserve afin de protéger les thylacines survivants, en proposant des sites potentiels d’habitats appropriés, comme la région de l’Arthur-Pieman dans l’ouest de la Tasmanie.
Le dernier thylacine sauvage à avoir été abattu le fut en 1930 par l’agriculteur Wilf Batty à Mawbanna, dans le nord-est de l’État. L’animal (supposé être un mâle) avait été vu tourner autour du poulailler de Batty depuis plusieurs semaines
La dernière photographie connue d’un thylacine vivant a été prise au zoo d’Hobart en 1933. Le scrotum n’est visible sur aucune prise de vues de la série, ce qui laisse à penser que « Benjamin » était une femelle, mais l’intériorisation du scrotum étant possible chez le thylacine, on ne peut en être certain.Des particuliers possèdent parfois des peaux de thylacine, comme la peau Wilson rachetée par le National Museum of Australia en 1987.
« Benjamin » et ses successeurs ? Le dernier tigre de Tasmanie à vivre en captivité, dénommé par la suite « Benjamin » (bien que son sexe n’ait jamais été confirmé), a été capturé en 1933 et envoyé au zoo de Hobart où il a vécu pendant trois ans. Frank Darby, affirmant avoir été gardien au zoo de Hobart, a expliqué dans un article de journal de mai 1968 que l’on avait donné « Benjamin » comme nom à l’animal. Toutefois, il n’existe aucune documentation permettant de penser qu’il ait jamais eu un nom et Alison Reid (le conservateur du zoo à l’époque) et Michael Sharland (alors journaliste pour le zoo) ont nié que Frank Darby ait déjà travaillé au zoo ou que le nom de Benjamin ait jamais été utilisé pour l’animal. Darby semble également être la source de l’affirmation selon laquelle le dernier thylacine était un mâle ; les photographies donnent à penser qu’il s’agissait d’une femelle. Ce thylacine est décédé le 7 septembre 1936. Il aurait succombé à la suite de négligences : on l’aurait empêché de pouvoir rejoindre son abri et laissé soumis aux conditions météorologiques extrêmes de la Tasmanie (chaleur accablante pendant la journée, températures glaciales la nuit). La dernière séquence cinématographique d’un spécimen vivant (62 secondes d’images en noir et blanc prises en 1933 par le naturaliste David Fleay) montrent un animal faisant des va et vient derrière sa clôture. Depuis 1996, le 7 septembre est devenu en Australie la « journée nationale des espèces menacées » et ce pour commémorer la mort du dernier thylacine.
Bien qu’un mouvement de protection du tigre de Tasmanie se soit fait jour en 1901 dans le pays, mouvement favorisé en partie par la difficulté croissante à obtenir des spécimens pour les collections d’outre-mer, les difficultés politiques ont empêché l’entrée en vigueur de toute forme de protection jusqu’en 1936. Le gouvernement de Tasmanie a présenté seulement le 10 juillet 1936 son projet de protection officielle de l’espèce, 59 jours avant la mort en captivité du dernier spécimen connu. | |
| | | naturalys Admin
Nombre de messages : 245 Age : 49 Localisation : EURE Date d'inscription : 28/08/2008
| Sujet: THYLACINE (fin) Ven 10 Oct - 20:45 | |
| THYLACINE OU PAS? Bien que le loup de Tasmanie soit officiellement considéré disparu, de nombreuses personnes pensent que l’animal existe encore. Des personnes prétendent régulièrement l’avoir vu en Tasmanie, sur le continent australien et même dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée près de la frontière avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’association pour la recherche sur les espèces rares de la faune australienne déclare disposer de 3 800 rapports de personnes ayant déclaré avoir vu l’animal en Australie depuis 1936, date de sa disparition officielle, tandis que le centre australien sur la recherche des animaux mystérieux en a enregistrés 138 jusqu’en 1998, et que l'administration chargée de l'environnement en Australie-Occidentale en a enregistrés 65 dans son secteur sur la même période. Les chercheurs indépendants Buck et Joan Emburg, après compilation d’un certain nombre de sources, déclarent disposer de 360 observations en Tasmanie et 269 sur le continent australien après la dernière observation officielle. Sur le continent, les observations sont le plus souvent signalées dans le sud du Victoria..
Représentation artistique de deux Thylacines (1883).Des rapports déclarant avoir vu des renards (introduits pour la première fois en 1864, puis aux environs de l’an 2000)sont pris très au sérieux en Tasmanie alors qu’on a peu de preuves de la présence de l’espèce sur l’île. Alors que le groupe de travail sur la présence de renards en Tasmanie reçoit des subventions gouvernementales, il n’y en a plus pour les recherches sur le loup de Tasmanie. La difficulté de localiser les renards dans la nature sauvage tasmanienne donne des chances à la survie du thylacine dans des zones non habitées par l’homme.
Bien que de nombreuses observations aient été immédiatement récusées, certaines ont retenu fortement l’attention. En 1982, un chercheur du département des parcs et de la faune de Tasmanie, Hans Naarding, a pu observer un animal qu’il pensait être un thylacine pendant trois minutes, la nuit dans un site près d’Arthur River dans le nord-ouest de l’État. L’observation a conduit à une vaste campagne de recherche d’une durée d’une année financée par le gouvernement, mais en vain. En janvier 1995, un autre agent des parcs et de la faune a déclaré avoir vu un thylacine dans la région de Pyengana dans le nord-est de la Tasmanie aux premières heures du matin. Mais les recherches entreprises n’ont révélé aucune trace de l’animal. En 1997, des habitants et des missionnaires vivant près du mont Carstensz en Nouvelle-Guinée occidentale, ont déclaré avoir vu des thylacines. La population locale connaissait apparemment leur existence depuis de nombreuses années, mais n’en avait jamais parlé.
En février 2005, Klaus Emmerichs, un touriste allemand, a affirmé avoir pris des photos numériques d’un thylacine vu près du lac Saint Clair mais l’authenticité des photos n’a pas été établie. Les photos n’ont été publiées qu’en avril 2006, quatorze mois après l’observation. Les photographies, qui ne montrent que l’arrière de l’animal, ne sont pas, pour ceux qui les ont étudiées, une preuve de son existence.
PRIMES: En 1983, Ted Turner a offert une récompense de 100 000 dollars australiens à qui apporterait la preuve de l’existence actuelle du loup de Tasmanie. Mais, en réponse à une lettre envoyée par un chercheur sur le thylacine, Murray McAllister, en 2000, Turner a indiqué que la récompense avait été supprimée. En mars 2005, le magazine australien d’information The Bulletin, dans le cadre de son 125e anniversaire, a offert 1 250 000 dollars de récompense à qui capturerait un thylacine vivant sans le blesser. Lorsque l’offre est arrivée à son terme, fin juin 2005, personne n’avait pu produire de preuve de l’existence de l’animal. Une prime de 1,75 millions de dollars a, par la suite, été offerte par un voyagiste de Tasmanie, Malcolm Stewart. Mais le piégeage du loup de Tasmanie est illégal aux termes de la loi, de sorte que toute récompense pour sa capture n’est pas valide, car aucun permis de piégeage n’a été accordé.
PROJET DE CLONAGE: Spécimen taxidermisé au Walter Rothschild Zoological Museum, Tring, Angleterre. Une liste de tous les spécimens connus, dont bon nombre se trouvent dans des collections européennes, est désormais détenue par l’International Thylacine Specimen Database.L’Australian Museum de Sydney a entamé un projet de clonage en 1999[67]. L’objectif était d’utiliser du matériel génétique prélevé à partir de spécimens conservés au début du XXe siècle, notamment un embryon de thylacine conservé dans l’éthanol depuis 1866, afin de cloner de nouveaux individus et de restaurer l’espèce.
La plupart des spécialistes estiment cependant que ce projet, au coût estimé à 48 millions de dollars, est difficilement réalisable (20% de chance de réussite). Plusieurs microbiologistes sérieux ont quitté le projet lorsque le professeur Mike Archer, directeur du muséum à l’époque, fut nominé en 2002 pour le Bent Spoon Award, une pseudo-récompense attribuée aux idées pseudo-scientifiques ou paranormales paraissant les plus absurde.
En 2002, les chercheurs du projet parvinrent à extraire de l’ADN réplicable à partir des spécimens conservés. Le 15 février 2005, le muséum annonça qu’il arrêtait le projet après que des tests eurent démontré que l’ADN collecté était trop dégradé pour être utilisable. En mai 2005, le professeur Michael Archer, doyen de la faculté des sciences de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, anciennement directeur de l’Australian Museum et chercheur en biologie de l’évolution, annonça que le projet allait être relancé par un groupe d’universités intéressées et un institut de recherche.
L’International Thylacine Specimen Database (ITSD) a été achevée en avril 2005 et constitue l’aboutissement d’un projet de recherche de quatre ans visant à cataloguer et photographier, si possible, tous les spécimens connus de Thylacine préservés dans les muséums, universités ou collections | |
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