Le yack (Bos grunniens), ou yaak, est une grande espèce de ruminant à longue toison de l'Himalaya. La femelle du yack est appelée dri ou drimo par les Tibétains et nak par les sherpas.
Le yak vit au Tibet, au Népal et au Bhoutan, au nord de la Chine, au Gansu et jusqu'en Mongolie, jusqu'à des altitudes de 5 400 mètres. Les yaks vivent quinze ans en haute altitude au dessus de 3 000 mètres. Par contre, le dzo (zo ou dzopkyo en tibétain), issu du croisement entre un yak et une vache, remplace le yak admirablement aux altitudes inférieures. Il est utilisé comme animal de bât et pour les travaux aux champs. Sa femelle est la dzum (dzom).
Les deux orthographes sont répandues en français et aussi correctes l'une que l'autre. Seule l'étymologie et l'ancienneté (1791) de yak (du tibétain gyak via l'anglais yack, selon le TLFi) permettent d'avoir une légère préférence pour la première. Mais la seconde orthographe semble avoir été employée, de façon courante mais discontinue, dès 1808.
LE YACK DOMESTIQUE:
La variété domestique (Bos grunniens grunniens Linnaeus, 1766) est utilisée comme bête de somme (un yak porte environ 130 kilos) et comme monture et fournit laine (avec laquelle on confectionne des vêtements et des cordes), cuir, viande (séchée à l'air froid et sec), lait (sous forme nature ou fermentée) et fromage. De plus, ses bouses séchées sont un combustible très utilisé. En Mongolie le yak est fréquemment croisé avec des vaches, les hybrides sont des dzo et remplacent admirablement bien les yaks aux faibles altitudes. Ils sont utilisés comme animaux de bât et pour les travaux aux champs[1].
Plusieurs éleveurs ont constitué des cheptels de yaks aux États-Unis et en Europe, notamment en Allemagne et en Suisse
LE YACK SAUVAGE:
Le yak sauvage (Bos grunniens mutus Przewalski, 1883), uniquement présent au Tibet, est plus grand que le yak domestique, pouvant peser jusqu'à une tonne. Il vit habituellement en groupes de 10 à 30 individus. Son habitat est composé de hauts-plateaux dégarnis, de collines et de montagnes à des altitudes comprises entre 3 200 et 5 400 mètres. Il se nourrit d'herbes, de lichens et d'autres types de plantes. Durant la saison chaude, il vit dans les régions proches des neiges éternelles ; puis descend vers des terres au climat plus clément lorsque la saison froide approche. Le yak peut affronter le froid jusqu'à moins 40 degrés aussi bien grâce à son sous-poil très dense que par son long et épais pelage de surface. Par ailleurs, il secrète une substance visqueuse dans sa transpiration qui agit comme un isolant du froid. Cette substance est utilisée en médecine traditionnelle au Népal. Le yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d'entendre à plusieurs kilomètres de distance.
Le yak sauvage n'existe plus que dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi que sur le Plateau du Tibet. L'espèce est menacée: la polulation totale actuelle est estimée à 15000 animaux.
MORPHOLOGIE:
Le yak sauvage (Bos grunniens mutus Przewalski, 1883), uniquement présent au Tibet, est plus grand que le yak domestique, pouvant peser jusqu'à une tonne. Il vit habituellement en groupes de 10 à 30 individus. Son habitat est composé de hauts-plateaux dégarnis, de collines et de montagnes à des altitudes comprises entre 3 200 et 5 400 mètres. Il se nourrit d'herbes, de lichens et d'autres types de plantes. Durant la saison chaude, il vit dans les régions proches des neiges éternelles ; puis descend vers des terres au climat plus clément lorsque la saison froide approche. Le yak peut affronter le froid jusqu'à moins 40 degrés aussi bien grâce à son sous-poil très dense que par son long et épais pelage de surface. Par ailleurs, il secrète une substance visqueuse dans sa transpiration qui agit comme un isolant du froid. Cette substance est utilisée en médecine traditionnelle au Népal. Le yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d'entendre à plusieurs kilomètres de distance.
Le yak sauvage n'existe plus que dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi que sur le Plateau du Tibet. L'espèce est menacée: la polulation totale actuelle est estimée à 15000 animaux.
PHYSIOLOGIE:
Maturité sexuelle : 6-8 ans
Gestation : 9 mois
Nombre de jeunes par portée : 1
Nombre de portées par an : 1 tous les deux ans
Longévité :
En liberté : 25 ans
En captivité : 20 ans
REGIME ALIMENTAIRE:
La toundra offre essentiellement des hautes herbes en été, en hiver, les ressources accumulées et les mousses sont les seuls apports
HYBRIDES:
On les trouve notamment dans certaines parties des Monts Himalayas :
zopiok (femelle quelquefois féconde) : zébu + yak
dzo : vache (ou taureau) + yak