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 LE RENARD ROUX

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MessageSujet: LE RENARD ROUX   LE RENARD ROUX Icon_minitimeSam 11 Oct - 10:23

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De la taille d’un petit chien, le renard roux est la plus grosse et la plus fréquente des 21 espèces de renards qui se rencontrent dans le monde.

Poids :6 à 10 kg

Longueur : 58 à 90 cm + 32 à 48 cm pour la queue

Hauteur au garrot : 35 à 40 cm

Le renard roux est reconnaissable à son museau allongé, ses oreilles pointues et triangulaires et sa queue touffue, souvent terminée par une touffe de poils blancs. Le loup et le chacal commun sont plus grands, plus hauts sur pattes, et ont une queue relativement plus courte.



Le pelage des renards : Son pelage, à dominante rousse, peut aller du jaune isabelle au marron foncé. L’extrémité des membres est noire, rarement tachetée de blanc. En général, les lèvres, le dessous du menton et le ventre sont blancs, ainsi que la pointe de la queue. Les formes les plus foncées rencontrées dans notre pays sont des variations individuelles : on peut trouver dans une même portée des formes claires et des formes foncées.

Le renard charbonnier, qui vit dans le « Grand Nord » européen et américain, a la fourrure sombre. Le ventre, la gorge et la pointe de la queue sont entièrement noirs, le reste du corps roux, plus sombre sur le dos. Ce renard mélanique pratiquement dépourvu de blanc est extrêmement rare chez nous.

Le renard argenté, prisé pour sa fourrure noire mouchetée de blanc, est une race de renard roux qui vit dans le nord.

Il existe aussi des renards blancs (albinos partiel) au sud.

Au printemps, la mue rend parfois le pelage bigarré. Les nouveaux poils apparaissent d’abord en bas des pattes puis gagnent le haut du corps, les flancs en juillet, le dos et la queue à la fin d’août. Au début de l’hiver, le pelage s’épaissit encore.

Le dimorphisme sexuel est peu accentué. En saison de reproduction, on observe une nuance rosée sur la face inférieure des femelles.



Les yeux du renard : Ses yeux marron orangé sont fendus d’une pupille verticale typique. Eclairés par une lampe électrique, ils paraissent bleus ou blancs, et rougeâtres selon certains angles.

Les dents du renard : Chez le renard, la denture est complète. Les 42 dents sont inégalement réparties sur les deux mâchoires : 20 sur la supérieure, 22 sur l'inférieure.

Formule dentaire : I = 3/3 C = 1/1 PM = 4/4 M = 2/3 (I = incisive, C = canine, PM = prémolaire, M = molaire)

On remarque surtout les canines longues et recourbées comme des poignards : les supérieures étant plus grandes que les inférieures, elles arrivent à la base de la mâchoire inférieure quand la gueule du renard est fermée. Plus en arrière les carnassières, qui correspondent à la dernière prémolaire supérieure et à la première molaire inférieure : leur couronne présente des bords aigus et coupants. Le comptage des lignes d'accroissement du cément permet de déterminer l'âge de l'animal. Quand un carnassier dévore sa proie, il la tient au coin de sa gueule afin que les carnassières la découpent lorsqu'il referme les mâchoires qui ont une telle force musculaire qu'elles peuvent même broyer des os. Les dents, puissantes, sont adaptées au régime alimentaire : elles peuvent d'un seul coup tuer la proie et la déchiqueter.



Les sens du renard : La vie du renard est essentiellement nocturne : sa vue est particulièrement bien adaptée à la vision nocturne. Derrière les cellules photosensibles de ses yeux, le renard possède une membrane supplémentaire (le tapetum lucidum) qui réfléchit la lumière à nouveau à travers l'œil, doublant ainsi l'intensité lumineuse des images. Pris dans le faisceau d'une lampe, les yeux du renard renvoient dans la nuit une lueur verte facilement repérable sur les bords de route. A noter toutefois que l'animal serait incapable de distinguer certaines couleurs et éprouverait quelques difficultés à repérer une silhouette immobile.

Quant à son ouïe, elle est si développée qu'il peut percevoir des fréquences très basses comme celles émises par une souris remuant dans l'herbe ou un lombric rampant sur le sol. Il est capable de localiser des sons dont la fréquence est comprise entre 700 et 3000 Hz.



Suivre le renard à la trace…

Les empreintes : Les traces de pas du renard sont de celles que l’on rencontre le plus fréquemment sur les chemins. Le renard est un animal digitigrade. Il a cinq doigts aux pattes antérieures et quatre aux postérieures, mais le doigt interne antérieur se trouve si haut qu'il ne laisse aucune marque sur l'empreinte. Quatre pelotes digitales et un grand coussinet plantaire sont visibles. Les griffes sont longues, fines et pointues. La dimension des empreintes est de 5 cm de long sur 4 à 4,5 cm de large. En hiver et surtout dans les pays nordiques, la pilosité qui entoure les pelotes plantaires peut être si dense et si longue qu’elle les recouvre. Dans ce cas, l’empreinte est plus grande, plus arrondie et ses contours beaucoup moins nets.

Renard (Vulpes vulpes) : Forme ovale, griffes dirigées vers l'avant. L'empreinte, sur laquelle pelotes et griffes sont bien marquées, est si régulière qu'il est généralement impossible de dire (quand on n'en voit qu'une seule) si elle a été laissée par une patte droite ou une patte gauche. L'empreinte de la patte antérieure est un peu plus grande que celle de la patte postérieure mais lui ressemble étroitement pour le reste. Chez le renard, les deux pelotes digitales les plus centrales se trouvent un peu plus en avant, de sorte qu'il existe un intervalle plus grand entre le bord postérieur de ces pelotes et le bord antérieur du coussinet principal (talon). D’où la possibilité de tracer des lignes qui ne coupent pas les pelotes.


Remarque : Le renard, contrairement au chien, à l'habitude de poser ses pattes postérieures dans l'empreinte des antérieures, ce qui peut brouiller plus ou moins les traces, en particulier sur terrain très mou où l'empreinte est profonde : toutes les pelotes peuvent apparaître serrées les unes contre les autres, de sorte qu'il n'est plus possible de tracer la ligne horizontale (la plus discriminante).



La voie du renard :

On appelle voie le chemin parcouru par un animal.

Le renard utilise toutes les allures mais le plus souvent il se déplace au trot (il tient alors son corps obliquement) mais aussi au pas, au galop et par bonds. Il lui arrive également de ramper : dans ce cas, il laisse comme empreintes de pattes deux lignes très rapprochées.

Au trot, la longueur du pas est voisine de 70 à 80 cm.

Quand le Renard marche sur un sol dur, la patte postérieure est généralement posée en avant de l'empreinte de la patte antérieure : la longueur du pas est égale à 25-35 cm.

Si l'animal est effrayé ou poursuivi, il bondit ou galope : la longueur de ses pas varie beaucoup.

La coulée :

Les coulées constituent le réseau de sentiers fréquentés régulièrement par un animal.

Ces sentiers sont parcourus par l’animal pour aller manger, boire, se rouler, dormir : on pourrait croire qu'ils ont été tracées par l'homme.

La coulée permet à l'animal de se fatiguer le moins possible, d'éviter les obstacles, d'emprunter des itinéraires où il est à l'abri de ses prédateurs : c'est pour lui l'itinéraire le plus pratique. Le sens des herbes couchées indique la direction prise par l'animal. Une coulée peut être utilisée par plusieurs espèces d'animaux.

Plus souvent utilisée la nuit, donc sans doute repérée à l'odeur, la coulée du renard, comme celle du blaireau, mène souvent à son terrier. Le long d'une coulée, au passage de ronces, de clôtures, de barbelés, l'animal peut laisser des touffes de poils, surtout au moment de la mue qui a lieu en été.



Les traces d’urine :

Autre chose que l’on peut remarquer dans les lieux de passage du renard : son odeur. En effet, le renard marque de son urine son passage et plus généralement son territoire à l'époque du rut (pour signaler sa présence aux femelles), en privilégiant les aspérités, les troncs, les buissons. En traversant un bois ou une friche, l'homme peut sentir la présence du renard en ces lieux : du renard, c'est l'odeur de l'urine que l'homme perçoit car celle-ci a une odeur beaucoup plus forte pour lui que celle des glandes odorantes. En hiver, les émissions d'urine devenant visibles dans la neige, on peut savoir de quel sexe était l'animal qui passa ici :

un renard mâle urine en levant une patte postérieure et en dirigeant le jet vers l'avant, un peu à l'écart des empreintes des 3 autres pattes,

une femelle fait le gros dos, laissant une flaque entre les deux empreintes de ses pattes postérieures.

Le lieu de vie des renards roux

Les caractéristiques de l'environnement conditionnent la répartition des êtres vivants. Comme sur toute la surface de notre planète, on distingue dans notre environnement des êtres vivants (animaux, végétaux) en relation les uns avec les autres et avec leur support. Le renard établit des relations très diverses avec des éléments de son environnement : pour son habitat, sa nourriture, sa reproduction. Le renard peut évoluer dans des environnements différents mais c'est pour y trouver ce dont il a besoin.

Respiration et occupation des milieux : Le renard dont la respiration est pulmonaire, ne peut coloniser que des milieux terrestres. On rencontre des renards dans le monde entier ; ils habitent surtout la forêt, la brousse et les déserts. La plupart des espèces du genre Vulpes peuvent s'adapter à des climats et à des habitats variés.



Répartition : Le renard roux est, de tous les carnivores du paléarctique, celui dont l’aire de répartition actuelle est la plus vaste. Il occupe les zones tempérées de l'hémisphère nord, entre le cercle polaire arctique et le tropique du Cancer, dans des biotopes très divers.

dans toute l’Europe occidentale et dans presque toutes les îles, excepté l’Islande et la Crète et le Groenland

en Amérique du Nord (à l'exception des grandes prairies du centre et des états du sud et de la côte ouest), du nord du Mexique à l'Arctique

en Asie jusqu'au nord de l'Inde et de la péninsule indochinoise, et sur les îles japonaises,

en Afrique du Nord et dans la vallée du Nil,

en Australie (où il a été introduit au XIXème siècle pour tenter d'enrayer l'invasion de lapins)

En France, il est présent dans tous les départements, depuis le bord de la mer jusqu’à une altitude d’environ 2500 mètres, de la campagne aux quartiers résidentiels des grandes villes. Il y en a en Corse. On le trouve un peu moins dans les zones de grandes forêts (Landes), de grandes cultures (Beauce), de marais (Dombes). Il préfère les zones de bocages, les lisières, les taillis, les haies, les petits bois enclavés dans les terrains agricoles. C'est la construction du pont de Noirmoutier (en 1971) qui lui a permis de s'établir sur l'île.



Habitat : Contrairement à une idée reçue, le renard n’est pas un animal typiquement forestier. Le renard roux s’adapte à des milieux très variés : campagne cultivée, broussailles, bois, parcs, côtes, landes, dunes, faubourgs des villes où il y a des jardins, et même au centre des agglomérations. La grande vivacité du renard roux et ses sens bien aiguisés lui permettent de vivre à proximité des habitations humaines sans se faire remarquer. Du fait de la richesse de nos poubelles, la population rurale de renards se limite peu à peu tandis qu'elle est en pleine expansion en ville… En France, on le trouve fréquemment en région parisienne et aux abords de Nancy, Marseille, Clermont Ferrand, Nice : le trafic automobile est actuellement la première cause de mortalité des renardeaux dont 3% à peine atteignent l'âge de 5 ans. Des renards vivent aussi à Londres, Oslo ou Madrid. Les grandes plantations de résineux sont fréquentées tant que la végétation herbacée subsiste, après quoi elles servent surtout de retraite.

La structure de population, l’espérance de vie, taux de reproduction, semble être différente selon le lieu de vie du renard – grand massif forestier ou milieu ouvert.



Terrier et reposée :

Les renards roux sont nocturnes et crépusculaires ; ils peuvent avoir une activité de jour dans les lieux tranquilles (mais jamais par temps de pluie !). Dans les agglomérations, le renard roux est actif la nuit si le trafic est faible.



On appelle reposée le lieu où un animal se repose durant la journée.
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MessageSujet: LE RENARD ROUX( fin)   LE RENARD ROUX Icon_minitimeSam 11 Oct - 10:25

Le renard passe la plus grande partie du jour couché en boule dans un abri tout proche : le renard adulte s’abrite dans un éboulis, un tas de bois, sous des racines, dans un fossé, dans les pépinières denses, sur les murs couverts de lierre, sous les ronces, dans les massifs d’orties…

On appelle terrier le trou creusé dans la terre par certains animaux.

Chez les renards, le terrier n’est utilisé que de façon exceptionnelle par les adultes ; il sert à la mise bas des femelles ou de refuge si le renard est poursuivi par des chiens. Le renard creuse le plus souvent son terrier sous les racines d'un arbre, sur les berges, au flanc d'un talus exposé au sud, en terrains sablonneux ou caillouteux : il lui arrive de le partager, en parfaite harmonie (chacun disposant visiblement de ses propres " appartements "), avec un putois, un blaireau, une chouette chevêche, un chat sauvage ou domestique (plus rarement), le petit rhinolophe (une chauve-souris) et même des lapins de garenne ! Il semble que ce ne soit que contraint et forcé que le renard creuse lui-même un terrier : il préfère " squatter " un terrier creusé par un autre (loup, blaireau, lapin, marmotte) qu'il se contente d'aménager sommairement, loger dans une cavité naturelle ou même dans une construction humaine. Son terrier d'été est assez simple et ne dispose que d'une seule galerie d'accès : il sert d'abri occasionnel. Celui d'hiver est souvent très ramifié et possède plusieurs entrées
Un terrier fraîchement creusé se reconnaît par sa gueule de 20 à 25 cm de diamètre : avec le temps, l'entrée peut s'élargir jusqu'à 50 cm. Plus le terrier est ancien, plus il est complexe, le nombre de gueules pouvant atteindre plusieurs dizaines (au moins dans certains lieux). La première gueule correspond à la galerie principale.

Devant cette gueule, il y a peu de déblais, pas de paille ni de coulée. Si le terrier est habité, il exhale une odeur musquée sucrée caractéristique, la terre déblayée forme un cône à l'entrée où subsistent des restes de proies généreusement arrosés des sécrétions odorantes de l'animal. A l'entrée du terrier, laissées, urine et débris de nourriture engraissent tellement le sol que les plantes s'y développent particulièrement bien. L’odeur de la nourriture pourrissante est perceptible, et il y a des mouches. (Si le terrier était celui d’un blaireau, animal exceptionnellement propre et ordonné, le blaireau quitte le site sur-le-champ). On entend parfois les gémissements aigus et rythmés des jeunes.

La galerie débouche généralement sous une racine ou un gros rocher pour le camouflage et, peu avant la gueule, il y a une petite plate-forme : la maire ou observatoire. De cet endroit, le renard hume les odeurs et écoute chaque bruit avant de choisir le moment propice pour sortir à toute vitesse.

L'accul ou donjon, cavité ronde qui sert de domicile. Il n’y a ni foin, ni feuilles sèches, ni mousses dans ce donjon. Cette cavité est simplement tapissée des poils de la renarde.

Une petite fosse, sur le côté de l'accul, sert de garde-manger : la nourriture en réserve y est enterrée.

La cheminée part du donjon : c’est un petit conduit d’aération.

Une autre galerie part du donjon : c’est la sortie de secours, elle débouche sous un buisson touffu.

On peut confondre le terrier de renard et celui du blaireau : le blaireau creuse un sillon dans le monticule de déblai devant l'entrée, on observe des petits trous à proximité où il dépose ses excréments, le terrier ne dégage pas d'odeur et, si l'on pouvait rentrer à l'intérieur, on constaterait que le maître des lieux aime son confort puisque la chambre est garnie de foin, feuilles sèches et de mousse. La localisation du terrier du renard dépend de la nature du substrat, de la proximité de lisières, de terrains de nourrissage, de points d'eau, de l'âge et des essences du boisement… En zone urbaine, le renard creuse son terrier au fond d'un jardin, sous les remises et même dans des bâtiments (sous le plancher, dans des mansardes) en y pénétrant par les chatières.



La place du renard dans la classification

Vertébrés ,Mammifères ,Carnivores ,Les ancêtres des renards actuels.

L'histoire de la vie est marquée par la succession et le renouvellement des espèces et des groupes. L’ordre des carnivores apparaît il y a 50 à 60 millions d'années (au cours du paléocène et de l'éocène), avec les créodontes : des animaux équipés de grandes canines en forme de crocs, de carnassières pour taillader la viande et de griffes particulièrement développées. Durant l'éocène, les créodontes disparaissent, devenant incapables de rattraper les ongulés (constituant l'essentiel de leurs proies) plus rapides à la course : ils laissent alors la place aux miacoïdes, les premiers vrais carnivores terrestres qui se différencient en félidés et en canidés.

La morphologie des canidés évolue alors afin de leur permettre de poursuivre leurs proies sur de longues distances tandis que leurs mâchoires s'enrichissent de dents supplémentaires afin de leur permettre un régime moins exclusivement carnivore (d'où l'allongement du museau). Adaptation réussie : le renard est un des mammifères sauvages dont l'aire de répartition est la plus vaste.

Le plus ancien ancêtre connu des renards daterait de 400 000 à 650 000 années. Il s'agirait de Vulpes alopecoides, assez fréquemment trouvé dans les gisements du quaternaire européen. Le renard roux apparaît vers le milieu du Pléistocène : il coexiste avec le renard des steppes et le renard polaire. A la suite des dernières glaciations, le renard des steppes se retire vers les étendues désertiques orientales, le renard polaire vers des contrées septentrionales
Canoidea Canidae (famille du Chien) Canis lupus Loup
Douze à quatorze espèces de renard appartiennent au genre Vulpes :

le renard du Bengale Vulpes bengalensis

le renard cana Vulpes cana

le renard du Cap Vulpes chama

le renard gris Urocyon ou Vulpes cinereoargenteus

le renard des steppes Vulpes corsac

le renard tibétain Vulpes ferrilata

le renard gris insulaire Vulpes littoralis

le renard-chaton à longues oreilles Vulpes macrotis

le renard pâle Vulpes pallida

le renard famélique Vulpes ripelli

le renard des sables de Ruppell Vulpes rueppellii

le renard véloce Vulpes velox

le renard roux Vulpes vulpes

le fennec du Sahara Vulpes ou Fennecus zerda

D’autres renards d’Asie et d’Europe orientale

Le renard du Bengale est localisé en Inde et au Bengale dans des paysages assez ouverts, évitant déserts, forêts et montagnes. Son pelage est gris et sa queue se termine par un toupet noir.

Le renard cana occupe la zone qui s'étend du sud-ouest de la Russie à l'Afghanistan et au Pakistan, dans les steppes rocailleuses d'altitude. Sa fourrure de couleur noire et brun foncé autour des lèvres est très épaisse et sa queue est aussi longue que le reste de son corps. Son régime est plutôt végétarien.

Le renard tibétain vit sur les hauts plateaux du Tibet et du Népal. Son crâne, ses yeux, ses canines supérieures sont particulièrement développés, son museau long et étroit, ses oreilles et sa queue courtes. Le mâle peut atteindre 7 kg.



Les renards roux en hiver

L'occupation du milieu varie avec les modifications climatiques au cours des saisons. Selon la saison, les aliments à disposition du renard varient : son régime alimentaire varie donc. Selon qu'il lui faut " cueillir " ou chasser des proies, selon que les fruits sont à maturité ou pas, selon qu'il est en période de rut ou pas, selon l'âge des jeunes à élever, le renard occupe plus ou moins son milieu de vie.

L’homme contre les renards.

L'homme influe sur le peuplement des milieux. Son influence est directe ou indirecte : La chasse agit directement sur la population de renard (si c'est lui qui en fait les frais) ou indirectement (si ce sont ses proies potentielles qui sont chassées).

L'homme en général, chaque citoyen en particulier, a une responsabilité à l'égard de l'environnement à l'échelle de la planète. L'homme doit rester vigilant à l'égard des prélèvements excessifs d'animaux (problème de la chasse), des modifications des milieux de vie. La population de renard n'est pas en chute : à signaler toutefois la diminution de la population vulpine rurale au profit de la population urbaine (renard des villes), non par fuite de la modification du milieu de vie de l'animal mais par la présence de ressources alimentaires nouvelles (poubelles, tas d'ordures) et du régime alimentaire opportuniste du renard.

Longtemps, l’homme a fait la guerre au renard, soit parce qu’on l’accusait d’être le principal vecteur de la rage, soit parce qu’on l’accusait de décimer les poulaillers, soit pour son épaisse fourrure d’hiver dont on faisait des manteaux et des cols (vers la fin des années 1970, ces peaux se vendaient bien, il est probable que près de 100 000 peaux soient arrivées sur le marché en une seule année) : poisons, pièges spéciaux, gazage des terriers, chasse… les renards continuent malgré tout de se multiplier grâce à leur extraordinaire faculté d’adaptation. Quatre modes de chasse sont pratiqués en France : la chasse à tir, la vénerie, l'affût et le déterrage.

La chasse à tir aux chiens courants : Très prisée par les jeunes générations de chasseurs, elle exige une parfaite condition physique et un esprit " fair play ". Le but n'est pas de tirer le renard (même si cela se fait au terme de la menée) mais de passer de bons moments avec ses amis, ses chiens tout en appréciant les ruses du gibier. Cette chasse demande une très bonne connaissance du terrain, des habitudes du renard et utilise des chiens courants comme l'anglo-français de petite vénerie, le beagle-harrier, le harrier, le griffon fauve de Bretagne, le bruno du Jura, le grand basset, le briquet griffon vendéen, l'ariégeois…

La vénerie ou " fox hunting " : C’est une chasse à courre où le but est de faire de grandes chevauchées dans la campagne. Depuis le 24 novembre 1978, le renard est reconnu comme animal courable en France. Poursuivi à cheval ou à pieds, le renard est forcé avec le seul concours de la meute (10 chiens créancés et de race spécialisée) : il n'y a jamais d'utilisation d'armes à feu. L'animal est mis bas par les chiens qui, après un dernier hommage rendu par les trompes, ont le droit de piller le corps de l'animal (" curée "). Le maître d'équipage remet alors à l'invité de son choix un trophée (pied ou queue du renard). En France, il existe une soixantaine de tels équipages, répartis dans une trentaine de départements.

La chasse à l'affût : Cette chasse silencieuse qui nécessite patience, grande disponibilité, bonne condition physique est une spécialité du centre de l'Europe. Le chasseur, dissimulé dans un abri sommaire et partiellement enterré, peut attendre plusieurs heures et tenter d'attirer l'animal au moyen d'appeaux ou en imitant les cris d'une proie. Le tir s'effectue au travers de meurtrières : il doit être précis et rapide.

Le déterrage : Assimilée à la vénerie par ses règles, ses traditions, son vocabulaire, cette chasse demande beaucoup d'efforts et d'expérience. Dans un premier temps, on repère un terrier occupé puis on s'atèle ensuite à la laborieuse tache de terrassier à l'aide de pelles, bêches, pioches, sondes, barres à mines, raclettes… pendant que les chiens creusent et cherchent l'animal. Le renard est ensuite attrapé à l'aide de pinces à mâchoires puis tué par dague ou fusil. L'équipage rebouche ensuite les tranchées afin de remettre le site en état. Fox-terrier, teckel et jagdterrier sont d'excellents chiens de déterrage.

Pour se débarrasser de l'indésirable, il existe aussi d’autres moyens : gazage (acide cyanhydrique, chloropicrine), empoisonnement (procédé interdit en France depuis 1982), piégeage associé ou non à des appâts (boîtes ou cages, pièges métalliques à mâchoires, collets ou pièges à lacet). L'homme a vite compris que souvent, il suffit de tirer la mère pour ensuite abattre très facilement les petits qui se manifestent suite au bruit…

La route tue aussi : des relevés pratiqués en Alsace depuis 1977 montrent que le renard arrive en 6ème position comme victime de la route, après le hérisson, le lièvre et le chat entre autre. Non protégé et même classé nuisible, le renard est pourtant un véritable auxiliaire de l'agriculture du fait de sa prédilection pour les petits rongeurs et un régulateur des populations puisqu'il s'attaque aux espèces en surnombre, aux individus malades, blessés ou âgés. Les terres agricoles avec des taillis et des champs ouverts lui procurent des cachettes et abritent un certain nombre de rongeurs, surtout des mulots. Quand les renards roux ont été éradiqués dans les zones rurales, les populations de rongeurs se sont multipliées. Inversement, les renards roux ont été introduits en Australie pour lutter contre le fléau constitué par les lapins introduits antérieurement.



Le renard, un animal à protéger


Canis aureus Chacal
Alopex lagopus Renard polaire
Urocyon cinereoargenteus Renard gris
Vulpes vulpes Renard roux
Ursidae (famille des ours)
Procyonidae (famille du raton laveur)
Mustelidae (famille de la belette)
Felidés
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