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 LA TORTUE D HERMANN

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MessageSujet: LA TORTUE D HERMANN   LA TORTUE D HERMANN Icon_minitimeSam 11 Oct - 12:25

LA TORTUE D HERMANN 250px-45

La Tortue d'Hermann (Testudo hermanni), également appelée Tortue des Maures, est une tortue terrestre de la famille des Testudinidae décrite en 1789 par Johann Friedrich Gmelin.

Cette une tortue est considérée comme en voie d'extinction et fait l'objet d'un Plan de restauration national. Un premier plan de restauration de la Tortue d'Hermann avait été rédigée écrit par le CEEP (Conservatoire Etudes des Ecosystèmes de Provence) et le SOPTOM-Village des Tortues de Gonfaron pour être mis en œuvre en 1994. Il n'a pas été jugé prioritaire durant 9 ans au Ministère de l'environnement puis, avec le soutient de la Fondation Nicolas Hulot a été remis en écriture en 2004 avec un financement de 80.000 euros de la DIREN en 2004[1], il a finalement été publié en décembre 2007, puis amendé et validé par le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), il doit maintenant être mis en oeuvre sous l'autorité de la DIREN PACA et du ministère chargé de l’Environnement

GENERALITES:
La Tortue d'Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans la plaine et le massif des Maures et en Corse. Si elle ressemble à ses cousines italiennes et espagnoles, ou Corses, ce sont pourtant des tortues génétiquement différentes et la tortue d'Hermann varoise est unique au Monde

TAXONOMIE:
En juin 2007 le statut taxonomique de la tortue d'Hermann a été remis en question par la communauté scientifique. La nomenclature scientifique continue à évoluer, comme elle l'a déjà fait par le passé (le débat porte essentiellement sur la reconnaissance de sous-espèces).

SOUS ESPECES:

La sous-espèce occidentale : Testudo hermanni hermanni. C'est la plus petite. Elle mesure de 18 à 20 cm à la taille adulte (le mâle étant légèrement plus petit que la femelle). La couleur jaune prédomine sur la carapace, en contraste avec les taches sombres qui s'y trouvent. La queue est plus longue chez le mâle. Elle se distingue des autres tortues par les bandes de couleur noire continues sous le plastron. Elle vit de l'Espagne à l'Italie, en passant par les îles méditerranéennes (Sardaigne, Corse, Baléares). C'est la sous-espèce la plus menacée, et elle est d'ailleurs classée comme « en danger » par l'IUCN.
La sous-espèce orientale : Testudo hermanni boettgeri. Elle est plus grande que la sous-espèce occidentale (sa taille peut atteindre 28 cm, et son poids 3 à 4 Kg). Les bandes sous le plastron sont plus clairsemées. Sa tête va de la couleur marron à noir, avec de fines écailles ainsi que sur les pattes avant munies de 5 griffes. Elle vit en Europe du Sud-Est : Croatie, Macédoine, Roumanie, Bulgarie, Grèce et Turquie.
Certain auteurs considèrent aujourd'hui Testudo hermanni boettgeri taxonomiquement comme une espèce à part entière, distincte de Testudo hermanni[réf. nécessaire]. Dans cette optique l'appellation devrait être :

Testudo hermanni ou encore Eurotestudo hermanni
Testudo boettgeri ou encore Eurotestudo boettgeri
La majorité des auteurs n'ont cependant pas adopté cette approche, dans la mesure où les deux taxons se croisent sans problème [réf. nécessaire]. C'est l'impossibilité d'une hybridation ou la stérilité du produit de celle-ci qui est en effet le critère admis [réf. nécessaire] pour définir deux taxons comme espèces valides et non comme sous-espèces.

L'IUCN cite uniquement Testudo. Pour l'ITIS (Système d'Information Taxonomique Intégré), le genre Testudo ne compte que cinq taxons (Testudo graeca, Testudo hermanni, Testudo horsfieldii, Testudo kleinmanni et Testudo marginata. Il en va de même pour la section taxonomy du NCBI américain

COMPORTEMENT:
L'espérance de vie des tortues dans la nature est inconnue. En captivité elle peut atteindre 100 ans [réf. nécessaire], plus souvent entre 60 et 80 ans [réf. nécessaire]. Cette longévité s'explique par un métabolisme adaptable aux conditions exterieures mais surtout par le fait que si elles survivent aux 6-7 premières années de leur vie, elles ne craignent plus par la suite les prédateurs qui se heurtent au problème de la carapace... sauf l'Homme bien sûr, les machines et les chiens domestiques (qui les considèrent comme des os à ronger et provoquent des blessures + stress mortel).

Les tortues sont des animaux à sang froid (ectothermes) qui doivent s'adapter à la température ambiante pour assurer un bon métabolisme et une activité optimale. S'il fait froid, elles doivent d'abord trouver un endroit pour se réchauffer. S'il fait trop chaud, elles doivent impérativement se mettre à l'ombre. Dans la nature, elles font aussi de longues distances pour aller boire régulièrement (toutes les 2 semaines environ en période chaude).

Tôt le matin, elles quittent leur gîte de nuit (dont elles changent tous les jours) dès qu'elles sont réchauffées et partent en quête de nourriture, des feuilles, des fleurs, des fruits, parfois des escargots et des vers. À midi, le soleil étant haut, elles se mettent au frais dans des buissons et ressortent en fin de journée. Dotées d'un excellent sens de l'orientation, elles se repèrent parfaitement dans l'espace grâce aux champs magnétiques de la terre et au soleil, et sans doute grâce à une très bonne olfaction et à la mémoire de leur environnement. En fin de journée, elles quittent leur gîte pour se nourrir à nouveau.

Les tortues sont extrêmement attachées à leur lieu de vie (phylopatrie), c'est pourquoi elles essaieront sans cesse d'y retourner si on les en déplace (ramassage). Certaines de celles qui ont survécu aux feux de 2003 ont été observées comme retournant sur leur lieu de vie ou continuant à le fréquenter malgré sa dévastation (lors du feu elles étaient en bord de rivière, ou dans des zones épargnées/sautes de feu)


HIBERNATION:
En espace naturel méditerranéen, les tortues creusent leur abri d'hibernation au pied d'un buisson, et en changent d'année en année, même s'il semblerait qu'elles hibernent quand même dans la même zone de leur domaine vital. Elles hibernent de novembre à février. À ce moment, le rythme cardiaque et la respiration s'abaissent notablement, elles ne dorment pas à proprement parler, il s'agit plutôt d'une sorte de léthargie. Les tortues en captivité doivent également hiberner, besoin vital pour elles.


REPRODUCTION:
Mâles et femelles vivent en solitaire et ne se rencontrent que pour l'accouplement. La parade nuptiale comprend des morsures et des chocs de carapace qui, s'ils ne posent pas de problème dans la nature (la femelle peut fuir), peuvent causer de graves blessures à la femelle en captivité. La femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles durant une même saison, et elle gardera le sperme intact durant 4-5 ans dans des replis de son appareil reproducteur. Ainsi, même si elle ne s'accouple pas, elle garde le pouvoir de pondre des oeufs fécondés même si les mâles sont absents ou se font rares (un avantage après les incendies par exemple !). C'est grâce à cette parade complexe que, comme chez bien d'autres animaux, la femelle peut évaluer les qualités du mâle et refuser l'accouplement s'il ne lui convient pas... Des recherches sont en cours pour mieux comprendre quels sont les critères de choix des femelles.

La reproduction ne fixe pas le sexe des embryons. Celui-ci dépend de la température d'incubation. La température moyenne générant autant de mâles que de femelles est de 31,5°. La femelle creuse un trou avec ses pattes de derrière, puis pond des œufs de 35 mm de diamètre et de 16 g de poids. Il y a en moyenne 3 à 6 œufs, mais si la femelle est âgée elle pourra pondre deux fois dans l'année. La proportion des pontes arrivant à la naissance est relativement bas, car la prédation des œufs par divers animaux est élevée (fouine, sangliers, blaireau). La maturation des œufs dure environ 90 jours, les petits émergeant généralement après les premières pluies d'automne


Dernière édition par naturalys le Sam 7 Aoû - 20:04, édité 1 fois
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MessageSujet: LA TORTUE D HERMANN (captivité ...)   LA TORTUE D HERMANN Icon_minitimeSam 11 Oct - 12:29

LA TORTUE D HERMANN 117986

STATUT DE PROTECTION:
Elle figure dans l'Annexe 2 de la Convention de Washington, dans l'Annexe A de la Réglementation Européenne et dans l'Annexe I des deux Arrêtés Ministériels du 10 août 2004. La détention en France est soumise à conditions aux termes de ces Arrêtés du 10 août 2004.


COMMERCE:
Son commerce était totalement interdit en France depuis un arrêté de 1985 portant sur la protection de la faune sauvage française. Suite à une décision de la commission européenne, le ministère de l'écologie publie en 2006 une modification de l'interdiction totale de vente, pour ré-autoriser la vente des individus issus de parents nés en captivité. Cette autorisation permet aux éleveurs de vendre le fruit de leur élevage en toute légalité.
Les arguments de la Commission Européenne sont :

Contradiction avec un des principes fondateurs européens : la libre circulation des biens
Incitation à un marché noir
Incitation au braconnage en France par manque d'intérêt de l'activité d'élevage
Les individus sauvages ou d'origine indéterminée demeurent interdits à la vente.


CAPTIVITE:
La détention de cette espèce est autorisée jusqu'à 6 individus adultes en demandant une Autorisation d'Elevage d'Agrément (AEA) à la Direction des Services Vétérinaires de votre département. L'appartenance à une association est vivement souhaitée par le Ministère. Au-delà de ce nombre de 6 adultes il est nécessaire d'obtenir un Certificat de Capacité[5] (CDC). La vente est interdite, le don est autorisé (des registres d'Entrées/Sorties sont à tenir à jour et un formulaire de déclaration simple de cession est à fournir avec la tortue pour tracer son itinéraire en cas de cessions successives. Si la tortue a un numéro d'enregistrement CITES il doit être fourni également avec la cession de l'individu comme tous les documents relatifs au passé de la tortue.
La vente d'individus sauvages vivants ou morts est interdite, de même que la vente d'œufs sauvages vivants ou morts. Les individus issus de l'élevage (parents nés en captivités) sont autorisés à la vente sous certaines conditions de régularisation administrative.
Les prélèvements dans la nature sont interdits, de même que les relâchers.

Certains relâchers à titre scientifique (sous contrôle gouvernemental et dans des espaces isolés et surveillés) sont effectués dans le Var en France. Le relâcher sauvage de tortues par des particuliers représente un sérieux problème dans la lutte pour la protection de cette tortue. En effet, les deux espèces Testudo hermanni et Testudo boettgeri étant souvent mélangées dans les élevages amateurs non encadrés par les associations, les individus issus d’élevages ne peuvent pas, en l'état actuel, être utilisés pour le repeuplement car ils constituent une pollution génétique affectant lourdement la biodiversité. De plus des germes pathologiques peuvent être propagés lors de relâchers dans des zones où sont présents des groupes de tortues n'ayant jamais été mis en présence de ces germes, avec pour conséquence de possibles épidémies décimant les populations naturelles. Ces problèmes surviennent même lors de relâchers scientifiques d'animaux pourtant effectués dans les meilleures conditions et avec de très longues préparations (parfois plusieurs années). Le relâcher des animaux dans la nature par des particuliers, accidentellement ou avec de bonnes intentions, compromet donc de façon très grave la survie des populations sauvages. Il est préférable de donner un individu à une association plutôt que le relâcher.


ETHYMOLOGIE:
Cette espèce est dédiée au botaniste et médecin Jean Hermann (1738-1800).
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